Les traces de l'histoire


  • Aux Rompis, des photographies aériennes ont permis de repérer divers angles de fossés rectangulaires ou carrés.
  • Aux lieu-dit les Chaumettes l'existence d'une villa gallo-romaine aurait été signalée.
  • En 1987, à la Fuye, a été découvert un site romain tardif et très arasé, qui fut réoccupé à partir du haut Moyen Age.
    La céramique qui y fut recueillie, s' inscrit entre le 4e et le 12e siècle.
  • Il a également été découvert une petite structure en hémicycle, antérieure au Moyen Age, et interprétée comme étant un four.
  • En 1979, près du pont de Tibus, un pré, situé à droite de la route allant de La Plinière à Bougouin, a livré des tessons bruns métalliques à forte cuisson, attribués au 4e siècle. Ils s'apparentent à une céramique grossière découverte précédemment à Vaumoreau et à la Petite Livrée.
  • En 1972 a été découvert tout près de l'église une salle souterraine voûtée.
  • En 1974, des travaux réalisés sur un terrain proche de l' église, ont mis au jour un ancien cimetière. Une sépulture a livrée une douzaine d'épingles en bronze et d'autres des poteries médiévales.
  • La commune apparaît pour la premier fois en 1259 dans les comptes d' Alphonse du Poitou sous le nom de Frazina ; en 1363, elle est mentionnée sous le nom de Fraisseignes ; de Fracines en 1383 et enfin, Fressines en 1782.
  • Le prieuré-cure, de l' ordre de Saint-Augustin, dont les revenus annuels s' élevaient à 2000 livres, était à la présentation de l' abbé de Saint-Séverin.
    Le prieur était seigneur du lieu et dépendait du château de Niort.
    La paroisse était rattachée à l' archiprêtré d'Exoudun, à la sénéchaussée de Saint-Maixent et à la châtellenie et élection de Niort.
    L' église, dédiée à Saint-Martin, dépendait de l' abbaye augustinienne de Lesterps, près de Confolens en Charente.
  • Au 17e siècle, Jean Migault et son épouse s'installèrent à Moulay ; il y exerça son métier d'instituteur et tint l'office de notaire hérité de son père jusqu' en 1681.
    La même année 328 habitants furent contraints d'abjurer la religion protestante.
  • En 1716, la commune comptait 100 feux.
  • Pendant la première moitié du 18e siècle, il y avait à Fressines 23 métairies et trois moulins.
    On y pratiquait beaucoup l'apiculture et l'élevage, principalement de brebis, de juments poulinières et des veaux d'Auvergne pour le travail aux champs.
    La culture était presque essentiellement tournée vers le blé.
    L' artisanat fut longtemps représenté par des tisserands qui fabriquaient des serges et un tissu de laine et de fils.
  • Vers le milieu du 18e siècle, plusieurs assemblées secrètes eurent lieu dans le Bois-Martin et au hameau de la Chesnaye.
  • En 1746, Pierre Poirier fut emprisonné pour avoir ouvert clandestinement une école protestante au hameau de Moulay.
  • En 1750, il y avait 143 feux sur la commune.
  • Pierre Cochon du Vivier est né à Fressines en 1731, il fut chirurgien en chef du port de Rochefort, avant d'être nommé en 1788, directeur de l' école de chirurgie ; destitué pendant le Terreur, il ne repris ses fonctions qu'après le 9 Thermidor et fut élu député en 1799.
  • En 1839, l'ancien cimetière est vendu en deux lots : le premier (le cimetière protestant) est adjugé à Jacques Caillon pour 560 francs, le second (le cimetière catholique), à Monnet de Lorbeau pour 306 francs.
  • La construction du temple eut lieu dans les années 1836 et 1842 sur une partie de l'ancien cimetière protestant ; il fut dédicacé vers 1838 et détruit entre 1868 et 1870.
  • Le nouveau cimetière est installé vers 1838.
  • Les plans de construction pour la mairie-école de Fressines ont été établis par l' architecte A. Bergeron le 2 mars 1877.
  • Pierre Moinot est né à Fressines le 29 mars 1920 ; il fut élu membre de l'Académie Française en 1981 et depuis l'an 2000 l'école de la commune porte son nom.

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