Personnages illustres

 

JEAN MIGAULT (1644-1707):

Figure emblématique de la lutte des protestants lors des dragonnades.
(Persécutions dirigées sous Louis XIV contre les communautés protestantes de toutes les régions de France pour l'exercice de leur culte)

Né aux Basses Touches de Thorigné en 1644.

En 1663 il épouse Elisabeth Forestier à l'age de 18 ans et avec laquelle il aura 14 enfants.

Installé pendant 18 ans de 1663 à 1681 à Moulay (village de la commune de Fressines), il devient instituteur. Il est aussi lecteur de la bible à la paroisse réformée de Mougon et notaire à la châtellenie de Mougon (fonction que le roi interdira aux protestants à partir de 1681).

Malgré les pressions sur sa famille, le pillage et la destruction de sa maison, Jean Migault refuse de se convertir, il s'enfuit dans un premier temps à Mauzé puis se réfugie à Olbreuse et gagne La Rochelle. Arrêté et emprisonné, il abjure pour sauver sa famille. Il tente plusieurs fois sans succès de quitter la France, il réussit enfin à regagner la Hollande avec cinq de ses enfants.
Il regroupe ensuite sa famille à Amsterdam puis à Emdem où il éduque les enfants de réfugiés. Il meurt en août 1707.

Jean Migault retrace toute cette période dans un journal écrit pour l'éducation de ses enfants, précieux témoignage du combat des protestants de l'époque (dragonnades du Poitou). ("Le Journal de Jean Migault, Les Dragonnades en Poitou et Saintonge", Geste Editions)

Ce journal a été successivement édité en Français, Allemand, et Anglais.
Vous en retrouverez une version accessible en ligne en cliquant sur les liens suivants :

Français Anglais Allemand

 

Sa maison de Moulay :

Grâce aux recherches menées par René GILBERT et publiées en 1967 dans le bulletin de la société historique des Deux-Sèvres, la véritable maison de Moulay a pu être déterminée grâce à un acte notarié dressé le 11 avril 1690 des parents demeurés au pays.

Elle est située au Haut Moulay sur l'ancien chemin de Chavagné à Bois-Martin.
Il existe des restes de cette maison inhabitée, servant de dépendances à deux habitations voisines.
On y voit encore une porte avec la date de 1662, celle de la mort du père Louis Migault, qui avait acheté cette maison pour son fils.
Elle servit d'école pendant 18 ans de 1663 à 1681, date du départ forcé pour Mougon.
Jean Migault décrit ces années comme les plus heureuses - y sont nés 12 de leur 14 enfants.
Le puit où Elisabeth puisait l'eau est toujours là, de l'autre coté du chemin.

PIERRE THOMAS COCHON DUVIVIER (1731-1813) :

Né à Fressines, il fut chirurgien de marine pendant 16 ans, puis chirurgien en chef du port de Rochefort et, par la suite directeur de l'école de chirurgie en 1788. Elu député en 1799, on lui doit d'avoir fait assécher les marais rochefortins et l'assainissement de la ville .

 

PIERRE MOINOT (29/03/1920-06/03/2007)

Né à FRESSINES dans une famille d'instituteurs, il passe son enfance dans le Poitou et suit des études secondaires à Niort, Ajaccio et Périgueux, récompensées notamment par le premier prix de français au Concours général.Il fut successivement Conseiller référendaire à la Cour des Comptes, directeur du théâtre et de l'action culturelle dans le cabinet d'André Malraux. Son oeuvre littéraire a été couronnéepar plusieurs prix. Il est depuis 1981, membre de l'Académie française.

Sa biographie sur le site de l'académie française : cliquez ici

L'école publique porte son nom depuis mars 2001.


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